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Scène II
Follavoine, Julie
Julie, surgissant en trombe par la porte, pan coupé. Tenue de souillon ; peignoir-éponge dont la cordelière non attachée traîne par ; petit jupon de soie sur la chemise de nuit qui dépasse par en bas : bigoudis dans, les cheveux ; bas tombant sur les savates. — Elle tient un seau de toilette plein d’eau à la main.
Alors, quoi ? Tu ne peux pas te déranger ? Non ?
Follavoine, sursautant.
Ah ! je t’en prie, n’entre donc pas toujours comme une bombe !… Ah !..
Julie, s’excusant ironiquement.
Oh ! pardon ! (La bouche pincée et sur un ton sucré.) Tu ne peux pas te déranger ? Non ?
Follavoine, avec humeur.
Eh bien ! et toi ? Pourquoi faut-il que ce soit moi qui me dérange plutôt que toi ?
Julie, avec un sourire pointu.
C’est juste ! c’est juste ! nous sommes mariés, alors !…
Follavoine
Quoi ? Quoi ? Quel rapport ?…
Julie, de même.
Ah ! je serais seulement la femme d’un autre, il est probable que !…