Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/142

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Marceline.

Il n’y a pas de danger que ma sœur pense à me présenter, moi !

La Baronne.

Vous voyez, Mademoiselle ; vous trouverez tout ce qu’il vous faut ici ! C’est ma chambre à coucher que j’ai fait aménager pour la circonstance…

Lucette.

Je suis vraiment désolée de vous avoir donné tant de mal !

La Baronne.

Du tout ! J’ai tenu à en faire une loge digne d’une étoile comme vous !

Lucette.

En effet. (Apercevant le fauteuil placé sous le baldaquin du lit.) Que vois-je ?… Un trône !…

Tous.

Un trône !

Lucette.

Ah ! vraiment, c’est trop !

La Baronne.

Où ça, un trône ? ça ? Ce n’est pas un trône, c’est le baldaquin de mon lit ! J’ai fait enlever le lit et j’ai mis le fauteuil à la place.

Lucette, un peu dépitée.

Ah ! je disais aussi…