Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/57

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Lucette, aux petits soins.

Mais asseyez-vous donc, Monsieur Bouzin ! (Elle lui a apporté la chaise qui était au-dessus de la table.)

Tous, même jeu.

Mais asseyez-vous donc, Monsieur Bouzin ! (Chacun lui apporte une chaise : Bois-d’Enghien, celle au dessus du canapé, qu’il met à côté de celle apportée par Lucette ; Fontanet, celle de la droite de la table, et Chenneviette, celle de gauche ; ce qui forme un rang de chaises derrière Bouzin.)

Bouzin, s’asseyant d’abord, moitié sur une chaise, moitié sur l’autre, puis sur celle présentée par Lucette.

Ah ! Messieurs… vraiment !…

Lucette, s’asseyant à côté de lui, à sa droite, Fontanet à droite de Lucette et Bois-d’Enghien à gauche de Bouzin, Chenneviette sur le coin de la table.

Et maintenant, que je vous gronde ! Pourquoi avez-vous remporté comme ça votre chanson ?

Bouzin, avec un rictus amer.

Comment, pourquoi ? Votre domestique m’a dit que vous la trouviez stupide !

Lucette, se récriant.

Stupide, votre chanson !… Oh ! il n’a pas compris !

Tous.

Il n’a pas compris ! il n’a pas compris !

Bouzin, dont la figure s’éclaire.

Ah ! c’est donc ça ? Je me disais aussi…