Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/108

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KOSCHNADIEFF, un peu étonné.

Ah ?

POCHET.

Ma dignité de père… !

Il est descendu extrême droite au bout du canapé.
KOSCHNADIEFF.

Bon ! Bon ! Très bien !… (Indiquant Amélie.) Alors, c’est entre nous deux ! (À Amélie.) Madame ! j’aurai donc l’honneur d’accompagner tout à l’heure Son Altesse…

POCHET, dressant l’oreille.

Hein ?

KOSCHNADIEFF.

qui viendra vous présenter ses hommages, aussitôt qu’elle en aura fini avec l’Elysée.

POCHET, dans tous ses états, passant devant le canapé et remontant entre lui et la chaise.

Le prince ! le prince ici ?

KOSCHNADIEFF.

Positivement !

POCHET, ne sachant plus ce qu’il fait dans son trouble, avançant la chaise dans la direction du public, comme s’il la présentait à un être imaginaire.

Oh !… Asseyez-vous donc !

KOSCHNADIEFF, au-dessus de lui, et toujours près du piano.

Merci !

POCHET, se retournant du côté du général.

Non ! Je parle au prince ! Oh ! Est-il possible !