Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/178

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d’Anvers. (Lisant) « Écoute filseke !… » (Parlé.) Il habite la Hollande…

AMÉLIE, finissant pour lui.

Mais il est d’Anvers.

MARCEL.

Ah ! ah ! tu sais ?

AMÉLIE.

Oui… oui, je sais !

MARCEL, lisant.

« Écoute, filseke, je te fais la surprise. Je suis à Paris depuis ce matin ; j’espère que je vais savoir te voir cet après-midi. Ton parrain qui t’aime. » (Se levant et gagnant jusqu’au pied du lit — entre chair et cuir :) Cochon, va !… Ah ! elle est jolie la surprise !

Il revient vers le canapé.
AMÉLIE.

Ah ! oui !

MARCEL.

« Post-scriptum : « Nous te faut… » (Parlé.) Quoi ? (Lisant.) « Nous te faut… » ? (À Amélie.) Qu’est-ce que tu lis là ?

AMÉLIE, lisant par-dessus l’épaule de Marcel.

« Nous te faut… »

MARCEL.

Nous te faut, oui !