Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/185

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AMÉLIE.

Quoi ?

MARCEL.

Ma maîtresse, fous le camp !

AMÉLIE, qui se dispose à descendre du lit.

Hein ! C’est madame ?

MARCEL, la poussant par la croupe, ce qui la fait tomber du lit, la tête et les mains en avant.

Mais fous donc le camp, n… de D… ! Cache toi !

AMÉLIE, tombant la tête en bas.

Mais où ? Mais où ?

MARCEL, qui a fait le tour du lit et se dispose à détacher les embrasses des rideaux pour les fermer.

Mais je ne sais pas ! Là, sous le lit ! Dépêche-toi, sacrebleu !

AMÉLIE, se disposant à se glisser sous le lit.

Ah ! bien, je m’en souviendrai de cette matinée !

MARCEL, lui envoyant deux poussées du plat du pied.

Mais vas-tu te dépêcher, nom d’un chien !

Il détache les embrasses, les rideaux se ferment (nuit). — Marcel ne fait qu’un bond sur le lit, sur lequel il s’étale de tout son long. À ce moment on frappe à la porte.
IRÈNE, passant la tête.

On peut entrer ?