Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/189

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AMÉLIE, sur un ton blagueur.

Oh ! c’est dommage ! on aurait reçu une visite !

IRÈNE, trouvant le bouton qui allume le lustre et non celui de la veilleuse.

Je le tiens. Ah ! voilà ! (Elle tourne le commutateur, le lustre s’allume.) Ah ! à la bonne heure ! on se voit, à présent !

MARCEL, se faisant un abat-jour de sa main comme quelqu’un que la lumière aveugle.

Ah ? tu trouves ?

IRÈNE.

Oh ! ça te fait mal aux yeux ?

MARCEL.

C’est parce que je viens de me réveiller, n’est-ce pas ? alors…

IRÈNE.

C’est moi qui t’ai réveillé !… Oh ! je suis désolée !

MARCEL.

Mais non ! non ! mais tu as bien fait ! il est temps de me lever.

Il fait mine de descendre du lit côté droit.
IRÈNE, lui repoussant les jambes sur le lit.

Comment as-tu dit ça ?

MARCEL, même jeu.

Oui, tu comprends, n’est-ce pas ?…