Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/191

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IRÈNE, grimpant à deux genoux sur le lit.

Et puis tout, comme un petit mari et une petite femme !

MARCEL.

Aha ?

AMÉLIE.

Et tout ça sur ma tête ?

IRÈNE, lui sautant au cou.

Oh ! mon chéri-chéri !

MARCEL, s’efforçant d’être au diapason.

Oh ! ma Réré-Réreine !

AMÉLIE.

Ça y est ! on entame l’ouverture !

MARCEL, pendant qu’Irène, qui à droite, sur le lit, — par conséquent à la gauche de Marcel — l’embrasse dans le côté droit du cou. — À part.

Ce que c’est gênant de sentir un tiers sous soi, dans ces moments-là !

IRÈNE, descendant du lit et allant retirer son chapeau sur la table de droite.

Et maintenant, sois heureux ! J’ai toute ma journée à toi.

AMÉLIE, bien largement.

Hein !

MARCEL, terrifié.

Aha ?

AMÉLIE, à part.

Il va falloir que je reste toute la journée la dessous, moi ?