Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
parole à un prince royal avant qu’il vous parle. (Au prince, dont il est tout près.) Pas vrai ?
LE PRINCE.
Eh bien ?… puisque vous le savez !
POCHET.
C’est pour ça que je lui dis.
LE PRINCE.
Faites-le.
POCHET.
Ah ? bon !
LE PRINCE, haussant les épaules, puis se retournent vers Amélie et le sourire aux lèvres.
Au contraire, c’est charmant de m’appeler petit père ! C’est tendre, c’est affectueux ! C’est slave ! C’est charmant de me tutoyer, moi que j’ai tant horreur de l’étiquette, du protocole.
POCHET, [1] à Amélie.
Là, tu vois !
LE PRINCE, à Pochet, pour le faire taire.
Ah !… ah !… ah !…
POCHET, s’écartant prudemment.
Oui !… Oui, oui !
LE PRINCE, à Amélie.
Je suis un bon garçon, à la bonne fran-
- ↑ Toute cette scène doit être jouée par Pochet, toujours près du prince, de façon à recevoir chaque fois les « ah !… ah !… ah ! » presque dans le nez.