Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/245

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MARCEL.

Mais non, six !

LE PRINCE.

Ah ! douze, dix-huit ! oui six ! six !

MARCEL.

Je vous en prie, monseigneur ! je ne tiens pas à faire le calcul, mais du moment que vous me le demandez, ne vous en mêlez pas ! sans ça nous n’en sortirons pas !

LE PRINCE.

Allez ! allez ! ne vous troublez pas !

MARCEL.

Oh ! c’est pas moi qui me trouble ! (Reprenant) Six ! bon ! reste donc six cents ! six cents par douze, ça fait… ?

LE PRINCE.

Six cent douze !

MARCEL.

Ah ! là, monseigneur ! voyons ! par notre Père !

LE PRINCE.

Allez ! allez ! ne vous troublez pas !

MARCEL.

Étant donné que six cents est la moitié de douze cents et que douze cents font cent francs, six cents feront donc moitié moins ; soit : cinquante francs ! c’est logique.

LE PRINCE.

Eh ! ben, ça y est ?