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indiquant de la main droite, comme une justification, Charlotte qu’il tient toujours enlacée.) Je… je vous attendais. (Faisant pivoter Charlotte, et lui donnant une bonne claque sur la hanche.) Allez ! déguerpis !… la bonne !
CHARLOTTE, ahurie.
Ah !… eh bien, en voilà une girouette !
Elle sort par le fond.
LE PRINCE, affectueusement, de sa place en lui tendant les mains.
Amélie !
AMÉLIE, s’avançant vers le prince et avec une pointe d’ironie.
Je crains, monseigneur, de vous avoir dérangé.
LE PRINCE.
Du tout ! du tout !… Comme vous dites en France : je pelotais !… en attendant partie.
AMÉLIE, faisant un pas de plus vers le prince.
Bravo ! Votre Altesse possède notre langue !
LE PRINCE, émoustillé.
Ah ! taisez-vous ! ne me dites pas des choses ! (Toujours assis sur le lit, tendant la main gauche vers Amélie.) Tenez ! venez là !
AMÉLIE, mettant sa main droite dans celle du prince et faisant en même temps la révérence de cour.
Par obéissance, monseigneur !
LE PRINCE.
Oh ! mais pourquoi avez-vous mis ce costume !