Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/266

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ÉTIENNE, n’en croyant pas ses oreilles.

Ah ? Aha !

VAN PUTZEBOUM.

Oui ! Ça j’ai senti !

ÉTIENNE, à part.

Oh ! le malheureux ! Quel pétrin, mon Dieu ! quel pétrin !

VAN PUTZEBOUM.

Et c’est dans trois semaines le mariage, il paraît.

ÉTIENNE, de plus en plus ahuri.

Aha !

VAN PUTZEBOUM.

Oui. (Avec malice.) Et même que je pense que ça n’est pas trop tôt, donc… (Riant.) parce que…

ÉTIENNE, dressant l’oreille. Parce que quoi ?

VAN PUTZEBOUM, faisant le discret.

Hein ? Non, rien… Ça te dire, je sais pas !…

ÉTIENNE, flairant la vérité.

Quoi ?… Mais si, mais si, quoi ?

VAN PUTZEBOUM.

Non, non ! Je sais pas ! Il m’a fait promettre que je dise à personne.

ÉTIENNE.

Oh ! oui, oui !… Mais, voyons ! à moi…