Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/272

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ÉTIENNE, se retourne vers lui, le toise une seconde, puis comme un homme qui prend une détermination.

Soit ! vous avez raison ! Je vous ai promis ! c’est bien ! je ne dirai rien.

VAN PUTZEBOUM, soulagé d’un poids.

Ah ! À la bône heûre !

ÉTIENNE, sardonique.

Mais comment donc !

VAN PUTZEBOUM.

D’autant que je te répète, il n’y a peut-être rien eu !

ÉTIENNE, même jeu.

Mais oui ! mais oui !… À la réflexion, parbleu !… Ils n’étaient peut-être que fatigués !

VAN PUTZEBOUM.

Mais absolument donc !

ÉTIENNE, les dents serrées à grincer.

Mais c’est évident, ces chers petits !

VAN PUTZEBOUM, s’épongeant, tout en gagnant la gauche.

Ouf ! Je suis tout en chaud, moi !

Ne pas prononcer le t final de « tout. »
ÉTIENNE, à part.

Ah ! saligauds !… Ah ! vous me le paierez ! et… bien !

Il ponctue le dernier mot d’un geste du poing plein de menace.
VAN PUTZEBOUM, à part.

Heureusement qu’au fond il est gôbeur !