Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/275

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MARCEL, bas.

Ah ! est-ce qu’on sait jamais ! (À part.) Ouf ! ça me tranquillise !

Il retourne à Étienne qui cause avec Amélie avec des sourires pleins de venin.
ÉTIENNE, sur un ton hypocrite.

Et dis-moi, elle ne t’a pas trop ennuyé ?… elle a été bien sage ? bien raisonnable ? oui ?

MARCEL.

Si elle a été sage !

POCHET, croyant donner le meilleur des arguments.

C’est-à-dire qu’ils ont été tout le temps ensemble.

ÉTIENNE.

Ainsi, voyez !

POCHET.

Ils ne se sont pas quittés… alors !

ÉTIENNE (3), enserrant dans une même étreinte Marcel (2) et Amélie (4).

Mais, comment donc, évidemment ! (Les dents serrées.) ces chers amis !

VAN PUTZEBOUM, les voyant tous réunis et en pleins épanchement, s’avançant jusqu’à eux en longeant la rampe et arrivé entre Marcel et Étienne bien face à eux et dos au public.

Écoutez, mes enfants, j’étais revenu pour vous chercher, mais je vois que Marcel n’est pas encore habilé