Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/314

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VAN PUTZEBOUM, qui s’est levé sur le départ d’Adonis et l’a suivi des yeux, à Étienne qui se lève également pour se dérouiller les jambes.

Où c’est ça qu’ils vont donc ?

ÉTIENNE.

Rien, c’est la petite qui…

Il achève sa phrase à l’oreille de Van Putzeboum.
VAN PUTZEBOUM.

Ah ! oui, oui… Meneken !… Meneken… pssse…

ÉTIENNE.

Vous y êtes.

VAN PUTZEBOUM, joyeux et prenant le bras d’Étienne.

Oh ! ça est tout de même un mariage vraiment parisien !

Ils gagnent l’extrême gauche.
MARCEL, étalé dans son fauteuil, après un temps, regardant sa montre.

C’est pas pour dire, mais il nous fait poser, Toto Béjard.

AMÉLIE.

Tu parles !… Et moi, tu sais… je veux bien qu’on s’épouse, mais faut pas oublier que j’ai rendez-vous à quatre heures à la maison avec le prince.

MARCEL.

À quatre heures ?… Oh ! bien, tu as de la marge.