Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/316

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AMÉLIE, à Pochet, lui indiquant le maire.

Papa !

POCHET.

Oh ! pardon ! (Croyant que le maire lui tend la main.) Enchanté.

LE MAIRE.

Non, c’est pour vous prier de vous asseoir.

POCHET, s’asseyant.

Oh ! pardon.

Le maire s’assied et se penche vers Cornette pour lui faire quelques recommandations.
MARCEL, bas, à Étienne.

Dis donc !… C’est Toto Béjard, ça ?

ÉTIENNE, l’œil malin.

C’est Toto Béjard.

Marcel se lève et va considérer de plus près le maire.
LE MAIRE, relevant la tête.

Qu’est-ce qu’il y a ?

MARCEL, d’un ton blagueur.

Rien, rien ! (À Étienne, en allant s’asseoir.) La gueule est bonne ! Tu es sûr de lui, au moins. Il ne va pas faire de blagues ? Se mettre à rigoler ?

ÉTIENNE, perfide.

Non, non ! sois tranquille !… Il ne fera pas de blagues.

LE MAIRE, se levant, à Marcel.

Veuillez, je vous prie… ! (Voyant que Marcel ne l’écoute pas.) Monsieur le marié !…