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AMÉLIE.
Pardon !… Oui ! monsieur le maire ! Oui.
LE MAIRE.
Au nom de la loi !… Je déclare M. Joseph Marcel Courbois et mademoiselle Clémentine-Amélie Pochet, unis par le mariage.
LE GÉNÉRAL, à pleine voix.
Bravo !
TOUTE LA BANDE, entraînée par le bravo du général.
Bravo !
LE MAIRE, frappant sur la table et avec énergie.
Messieurs ! Messieurs ! nous ne sommes pas ici au spectacle !
ÉTIENNE, se levant et à part, avec une joie mal contenue.
Ouf, ça y est !
MARCEL.
Qu’est-ce que tu dis ?
ÉTIENNE, affectant l’indifférence.
Hein ? Rien ; je dis : « Ça y est ! »
MARCEL.
Ah ! oui, ça y est ! (À Amélie.) Ça y est ! (À Irène de loin, — à voix basse mais poussée — en agitant en l’air son chapeau comme un tambour de basque.) Ça y est !
Irène fait en souriant signe que oui.
MOUILLETU.
Si vous voulez venir signer l’acte, monsieur