Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/391

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ÉTIENNE, faisant un bond en arrière.

Ah !

AMÉLIE, tombant sur le canapé au pied du lit.

Ah !

LE PRINCE, descendant no 1.

Ah !

En même temps un morceau de plâtre se détache du plafond et tombe par terre.
AMÉLIE, devant le dégât.

Oh ! mon plafond !

Elle s’est relevée et descend un peu à droite.
MARCEL.

Oui, oh ! ben, ton plafond… zut ! (À Étienne.) Allons ! ton pantalon ; ou je te tue comme un chien.

ÉTIENNE, suppliant.

Marcel !…

MARCEL, agitant le revolver braqué sur Étienne.

Veux-tu vite…

ÉTIENNE, terrorisé.

Oui !… Oui-oui !

Il est debout devant le canapé, déboutonne vivement ses bretelles.
MARCEL.

Allez ! Allez ! plus vite que ça.

ÉTIENNE, retirant précipitamment son pantalon.

Voilà ! voilà !

Il passe le pantalon que Marcel prend de la main gauche sans cesser de tenir Étienne en joue.