Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/43

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POCHET.

Si, si ! Je tiens à z’y leur dire ! (Aux autres.) Eh ben ! combien que vous en trouvez qui auraient fait ça ?

TOUS, échangent entre eux leur impression.

Ah ! oui, oui !… ça oui !… ah ! évidemment !

POCHET, sans lâcher Amélie de sa main gauche, prenant la tête d’Adonis de la main droite.

Mon pauvre petit, va ! De quoi on te supposait capable ! (Il l’embrasse. Après quoi, allant à Étienne.) J’espère qu’après ça, monsieur, vous ne refuserez pas d’obtempérer au retrait de vos allégations suppositoires…

ÉTIENNE, l’air gouailleur et le ton un peu faubourien.

Quoi ?

POCHET, le dos à demi tourné au public, et en plein nez à Étienne.

… et pornographiques !


Il remonte pour redescendre no 2.
AMÉLIE, faisant un pas vers Étienne et gentiment, indiquant Adonis.

Va !… donne-lui la main !

ÉTIENNE, avec hauteur.

À lui ?

BIBICHON, lui envoyant une petite tape sur le haut de la jambe.

Quoi !… c’est ton beau-frère.

ÊTIENNE, protestant.

Oh !… de la main gauche.