Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/56

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IRÈNE, pataugeant.

Hein ! oui… non !… je…

AMÉLIE, avec bonhomie.

Vous voyez, ça ne trompe personne.

IRÈNE, avec décision.

Ah ! et puis, maintenant, j’en ai pris mon parti !


Tout en parlant, elle a gagné jusqu’à la chaise descendue par Amélie près du canapé.
ÉTIENNE, s’avançant entre la chaise et le canapé mais un peu au-dessus.

Marcel Courbois ! Mais qui a pu vous faire supposer ?

IRÈNE, s’asseyant sur la chaise près d’Amélie assise sur le canapé.

Eh ! bien, voilà : C’est ce matin. Comme c’était dimanche, j’étais allée à la messe de onze heures.

ÉTIENNE.

Ah ?

IRÈNE.

la passer chez lui.

ÉTIENNE, assis sur le bras gauche du canapé.

Ah ! bon !

IRÈNE.

Dame ! Vous comprenez : étant mariée, on n’est pas libre comme on veut !… Alors, comme il s’habillait…