Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/58

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IRÈNE, se levant également et comme saisie de peur à cette idée.

Oh ! non, non ! J’aurais eu trop honte !… Songez donc, si la chose avait été vraie !… Et puis, étant donné la façon dont j’avais surpris la chose !

AMÉLIE, se levant.

Vous avez préféré vous adresser à moi.

IRÈNE, bien gentiment, bien franchement, avec un recul d’un pas.

Oui !

ÉTIENNE.

Tout ça est incompréhensible ! (Au-dessus d’Irène, gagnant la gauche tout en parlant.) Ecoutez, madame, je ne suis pas en mesure de vous donner la clef de ce rébus. Quand je verrai Marcel, je lui demanderai. En tout cas, tranquillisez-vous ! Je vois que vous vous intéressez à Marcel…

IRÈNE, tandis qu’Amélie remonte lentement de façon à arriver peu à peu no 2.

Si je m’y intéresse !…

ÉTIENNE, malicieusement.

Oui !… Vous me diriez le contraire que je ne vous croirais pas ! Eh ! bien, je vous garantis que vos appréhensions sont sans objet. Je connais Marcel à fond ; c’est mon meilleur ami…

IRÈNE, (3) lui coupant la parole, — avec émotion.

Ah !