Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/62

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Sans compter les cheveux, qui étaient d’une autre couleur.

AMÉLIE, bien ingénument.

Oui ! ils ont éclairci ; je ne sais pas pourquoi ?

IRÈNE, malicieusement.

Moi, non plus !… Et puis enfin, « Amélie d’Avranches », Vous que j’avais quittée « Pochet » tout court !

AMÉLIE, avec une moue.

« Pochet », c’était pas un nom pour la galanterie… (Faisant la petite bouche.) Et puis, pour mon père ! (Debout, à demi penchée près d’Irène, les coudes serrés au corps et une main dans l’autre.) Et… et madame va bien, oui ?… Et monsieur ? Oui ?

IRÈNE.

Monsieur va bien, merci, Amélie… Il a été un peu souffrant, le pauvre homme.

AMÉLIE.

Oh ! ce pauvre monsieur.

IRÈNE.

Mais ça va, maintenant.

AMÉLIE.

Oh ! tant mieux ! tant mieux !

IRÈNE, avec une condescendance toute mondaine.

Mais asseyez-vous donc !