Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/73

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AMÉLIE.

Je l’ai toujours.

POCHET, s’asseyant sur le canapé.

Nous l’avons toujours.

IRÈNE.

Il doit être grand, maintenant ! Qu’est-ce que vous en avez fait ?

AMÉLIE.

Je l’ai chez moi.

IRÈNE.

Est-ce qu’il est resté aussi joli ? Il était ravissant comme enfant.

AMÉLIE.

Eh ! pas mal.

POCHET.

C’est moi… en mignon !

AMÉLIE, esquissant le mouvement d’aller vers la sonnette.

Si madame veut le voir… ?

IRÈNE.

Avec plaisir.

AMÉLIE, allant sonner à droite du piano.

Ce n’est pas difficile. (Redescendant.) Nous verrons s’il reconnaîtra madame.

ADONIS, arrivant par la baie.

Madame a sonné ?

AMÉLIE.

Oui, viens ! (Adonis descend à gauche du canapé.) et dis bonjour à madame.