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Tandis que les chevaux mangeoient, ou plutôt étoient censés manger ; car, en l’absence du guide qui se régaloit dans la cuisine, le garçon d’écurie eut grand soin d’ôter aux pauvres bêtes leur foin et leur avoine, Jones cédant aux sollicitations de Dowling, le suivit dans sa chambre, où il l’aida à vider une bouteille de vin.


CHAPITRE X.



CONVERSATION ENTRE M. JONES ET M. DOWLING.

M. Dowling prenant son verre, porta la santé du bon écuyer Allworthy. « Nous boirons aussi, s’il vous plaît, ajouta-t-il, à celle du jeune écuyer, son neveu et son héritier. Allons, monsieur, à M. Blifil. C’est un charmant jeune homme. Je vous garantis qu’il fera un jour une grande figure dans son comté. J’ai déjà en vue un bourg dont les suffrages lui sont assurés.

— Monsieur, répondit Jones, vous n’avez pas, je pense, l’intention de m’insulter : ainsi je vous