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On se débarrasse économiquement des graviers que peut contenir la terre, en les brisant à l’aide d’un appareil usité en Angleterre, mais peu employé en France. Il se compose de deux cylindres en fonte horizontaux tournant en sens contraire et surmontés d’une trémie dans laquelle est placée la terre légèrement humide qui doit passer entre les deux cylindres. Les graviers sont brisés entre ces cylindres, la terre en sort en feuillets minces et forme une masse assez homogène qui, corroyée et condensée dans le malaxeur, est propre à être mise en œuvre.

Fig. 504. — Élévation latérale d’un broyeur à cylindres.
Fig. 505. — Vue de face d’un broyeur à cylindres.

Les figures 504, 505 représentent le broyeur de graviers ou moulin d’argile. Les cylindres en fonte a, a′ (fig. 504) ont 0m,90 de longueur environ et 0m,36 de diamètre ; leurs axes en fer tournent dans des coussinets à l’aide de vis, c, c′. Le cylindre, a, porte, à ses extrémités, deux rebords saillants, qui s’opposent au déplacement longitudinal de l’autre cylindre. AD est la trémie en bois, dans laquelle on met l’argile. Elle est maintenue au-dessus des cylindres par les tiges e, e (fig. 505), fixées au bâti en fonte f par des boulons. Ce bâti est consolidé par un tirant en fer gg (fig. 504), et repose sur un cadre rectangulaire en charpente. La surface des cylindres est débarrassée de la terre qu’ils entraînent dans leur mouvement par deux forts couteaux en fer, placés à leur partie inférieure.

Les arbres des cylindres portent à l’extré-