Page:Finot - La Marche à la lumière, Bodhicaryavatara, poème sanskrit de Cantideva.djvu/35

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prépare le bain des Buddhas et de leurs Fils, au son des chants et de la musique.

12. Avec des étoffes incomparables, imprégnées d’encens et lavées de toute tache, j’essuie leur corps et je les revêts ensuite de robes brillantes et embaumées.

13. De vêtements célestes, doux, fins, éclatants, d’ornements variés je pare Samantabhadra, Ajita, Mañjughosha, Lokeçvara et les autres Bodhisattvas13.

14. Avec des parfums exquis dont l’arôme pénètre l’immensité de l’univers, j’oins les corps de tous les Buddhas, étincelants comme l’or épuré, poli, lustré.

15. Avec toutes les fleurs délicieusement odorantes — érythrine, lotus bleu, jasmin, — avec des guirlandes d’une forme enchanteresse, j’adore les très adorables Buddhas.

16. Je les encense avec des nuages d’encens qui ravissent le cœur de leur parfum riche et pénétrant, je leur fais hommage d’aliments mous et durs et de breuvages variés.

17. Je leur offre des flambeaux de pierreries rangés sur des lotus d’or, et au long du pavé enduit de parfums, je sème une jonchée de fleurs charmantes.

18. J’offre à ces Miséricordieux une foule de chapelles aériennes ornées de festons de perles,