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DE GUSTAVE FLAUBERT.

297. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Midi.

Reçois toutes les félicitations pour l’héritage. J’en suis bien content. Surtout, quand tu auras reçu l’argent, ne t’avise pas de payer tes dettes et ne dis la chose à personne.

Ci-joint la Revue et un mot de Bouilhet que je garde depuis cinq ou six jours ! Il était inclus dans une lettre adressée à moi et j’oubliais toujours de le prendre.

Je n’irai pas dîner à 6 heures parce que je dîne chez le charmant beau-frère. J’ai accepté hier au soir. Il faut en passer par là. Ce n’est pas pour mon plaisir. Mais à 8 heures je serai chez toi.

Adieu, je t’embrasse.


298. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Mercredi midi. [17 décembre 1851.]

Il fait un froid atroce. Je ne pourrai vous voir que vers 3 h. ½ pour vous quitter à 5 h. ½. Je reste chez moi et Je viendrai vous voir demain au soir de bonne heure.

Sacré nom de Dieu ! l’héritage ! Faites-moi penser à vous en parler ; il y a peut-être quelque chose à faire néanmoins.

« Le Paradis en ce monde se trouve sur le dos