Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 2.djvu/485

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LES RÉSIDENCES ROYALES[1].

Avec leurs longues avenues,
Leurs silencieuses statues
Se mirant dans les bassins ronds ;
Leurs grands parcs ombreux et profonds,
Leurs serres de fleurs des tropiques
Et leurs fossés aux ponts rustiques !
Ils sont pour nous, ces vieux palais,
Ils sont pour nous ; habitons-les !

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Sur la nef qui dort à la rive
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Morts Radieux toujours vivants.
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Sur le banc des orangeries
Dans l’étable des métairies
Où les reines buvaient du lait,
Dans le kiosque et le chalet
Aux terrasses des galeries
Allons asseoir nos causeries.
Ils sont pour nous, ces vieux palais,
Ils sont pour nous, habitons-les !

Sous le fronton de jaspe rose,
Où l’amour sourit et repose

  1. Nous ne donnons, de ce poème, que les quelques passages cités dans la lettre de Flaubert.