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CORRESPONDANCE

Si ça ne vous embête pas trop, donnez-moi des détails sur Henriette.

Je vous en écrirais plus long, mais il est trois heures du matin et j’ai la tête cuite.


823. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset [novembre 1865].
Mon Bibi,

Est-ce que ta grand’mère est vraiment malade, qu’elle redemande Julie ? Arrange-toi pour que j’aie ce soir des nouvelles un peu explicites de sa santé. J’ai reçu ce matin une lettre de la Princesse qui me dit ce que tu verras.

Je te prie de te transporter aux deux gares et de faire faire des recherches immédiates. Cela devient drôle ! D’après le billet de la Princesse, je suis sûr qu’elle en a fait faire à Paris, comme me l’avaient dit les Bichons.

Veux-tu que je leur écrive (aux Bichons) pour leur dire, en cas qu’ils ne puissent te donner de places, de vous faire inscrire au contrôle ?

Envoie-moi demain une citadine à 3 h. ½ pour que j’aille faire ma visite au général Valazé. Je passerai d’abord chez ta bonne maman.

Embrasse-la pour moi et ne perds pas la lettre de la Princesse.

Ton vieux.