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DE GUSTAVE FLAUBERT.

j’ai grande envie de vous voir et de causer avec vous.

Il me serait bien doux d’avoir votre portrait pour l’accrocher à la muraille dans mon cabinet, à la campagne, où je passe souvent de longs mois tout seul. La demande est-elle indiscrète ? Sinon, mille remerciements d’avance. Prenez ceux-là avec les autres que je réitère.


751. À THÉOPHILE GAUTIER.
[Paris] Lundi soir [19 janvier 1863].
Mon vieux Théo,

Ne viens pas mercredi. Je suis invité le soir chez la princesse Mathilde. Nous n’aurons pas le temps de causer tranquillement après le dîner. C’est remis à samedi. Le Du Camp est averti.

Ma réponse au sieur Frœhner paraîtra dans l’Opinion samedi ou peut-être jeudi. Je crois que tu ne seras pas mécontent de la phrase qui te concerne.

Est-ce convenu ? À samedi.


752. À MONSIEUR FRŒHNER,
Rédacteur de la Revue Contemporaine.
Paris, 21 janvier 1863.
Monsieur,

Je viens de lire votre article sur Salammbô, paru dans la Revue Contemporaine le 31 décembre 1862.