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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Mais la chose ne peut se remettre à mardi, pour une foule de raisons pécuniaires.

Tâchez donc, Princesse, de vous arranger pour venir lundi. Je crois que ce sera une très belle première représentation.

Quant à moi, il me semble que je ne vous ai pas assez remerciée l’autre jour. Mais l’attendrissement m’a coupé la parole ! Cela est la pure vérité.

Je vous baise les deux mains, Princesse, et suis votre

tout affectionné et dévoué.

1078. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, samedi soir, 6 novembre 1869.

Je n’ai rien de neuf à te dire, depuis ton départ, ma chère Caro. Je travaille toujours la Féerie avec d’Osmoy. Mon roman paraîtra le 17 courant. On me promet mon étoffe pour le milieu de la semaine prochaine. J’ai été ce matin rue de Clichy. L’appartement de ta bonne maman ne sera pas prêt avant vendredi ou samedi. Je ne sais pas comment elle va prendre la chose. Je lui ai écrit tantôt, pour la calmer.

Et vous ? Le voyage s’est-il bien passé[1] ? Je m’attends à une lettre de toi lundi. Mais écris

  1. Mme Commanville accompagnait son mari en Prusse pour un voyage d’affaires.