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DE GUSTAVE FLAUBERT.

J’attends, ce soir ou demain, mon compagnon Laporte pour fixer l’heure de notre départ, jeudi (après-demain), et huit jours après je m’emballerai pour l’Helvétie. Je compte bien avoir à mon retour de Caen, lundi prochain, une lettre de ma chère Caro.

Je suis curieux de savoir si mon beau neveu M. Commanville a consulté quelqu’un pour ses bronches avant de partir de Paris. Gageons que non. « Les affaires ! Les affaires ! Est-ce qu’on a le temps ! » Mais je prie le susdit et même, en ma qualité de grand parent, je lui enjoins d’aller voir un médecin à son retour.

Voilà une longue lettre. Écris-m’en de pareilles.

Portez-vous bien, soignez-vous bien. Amusez-vous si faire se peut. Je vous embrasse.


1461. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

[Croisset, mardi.]
Mon cher Ami,

En désespoir de cause, j’ai porté le Sexe faible à l’Odéon (car il a été refusé par le Vaudeville, bien que Carvalho l’eût reçu, et par le Théâtre français). En 15 jours le sieur Duquesnel n’a eu le temps que de parcourir le 1er acte ! et je n’augure rien de bon de sa décision. Mais comme on vient de renouveler son engagement (et il ne doit pas être encore signé) pour deux ans, je suis sûr que, si Beauplan insistait, on pourrait faire recevoir ladite pièce.