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CORRESPONDANCE

1513. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, 22 novembre 1874.

Non, mon loulou, je n’irai pas dîner chez toi demain, parce que je ne sais où j’irai en sortant de ma lecture et que d’ailleurs je serai éreinté. Mais si tu passes dans mon quartier, vers 6 heures, informe-toi si je suis rentré, et daigne monter mes étages. Aujourd’hui je me repose. Je n’irai pas à Saint-Gratien, voulant ménager mon galoubet pour demain.

Je crois que je me suis engagé dans une sotte affaire. Montigny, que j’ai vu hier, m’a refusé Lesueur. C’est le début !

À bientôt, pauvre chat.

Ton vieux.

Quel dommage que tu ne sois pas venue hier ! Il y avait un petit dîner bien gentil ! Frais perdus !


1514. À PHILIPPE LEPARFAIT.
Entièrement inédite en 1930
Vendredi soir. [1874]
Mon Bon,

J’ai retiré ma pièce (ou plutôt notre pièce) de Cluny. Le personnel que m’offrait Weinschenk était impossible. Je me préparais une chute carabinée. Zola, Daudet, Catulle Mendès et Charpentier, auxquels je l’avais lue, étaient désespérés