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CORRESPONDANCE

1531. À GEORGES CHARPENTIER.
[Paris], jeudi soir [avril 1875].
Mon cher Ami,

Je m’en retournerai à Croisset vers le 15 du mois prochain. Il faudrait que, d’ici là, j’aie corrigé les épreuves de la 3e édition de Saint Antoine. Car la seconde contient encore bien des fautes.

Quand paraît-elle enfin, cette 3e édition ? Je vous avouerai, mon bon, que j’ai envie de la voir.

Avez-vous trouvé un logis ?

Venez donc dimanche.

Tout à vous.

1532. À MADAME ROGER DES GENETTES.
Paris, jeudi [avril 1875].

Deux choses m’ont empêché de vous écrire : 1o la charité chrétienne et 2o la vacherie. Depuis votre départ j’ai été si bas, si souffrant, si découragé que je ne voulais pas vous assommer avec mes jérémiades, et de jour en jour je remettais mon projet de vous écrire. Plusieurs fois, du reste, j’ai eu de vos nouvelles indirectement par Mme Valazé. Elle a dit à ma nièce que vous alliez mieux ; est-ce vrai ?

Moi, je vais pire. Ce que j’ai, je n’en sais rien, et on n’en sait rien, le mot « névrose » exprimant