L’hospitalité d’ici est charmante. Je couche dans le lit de François Ier, un lit à estrade et à baldaquin ! Quelles cheminées ! etc.
M. Wilson n’est pas à Chenonceaux. J’ai pour compagnon un peintre charmant. Il sait par cœur toutes mes œuvres, ainsi que Mme Pelouze[1].
J’arriverai demain soir à Paris, vers 9 heures, je crois, et à la maison pas avant 10 heures.
Qu’on me garde à dîner.
Bécots de
Ta vieille Nounou.
La nuit de vendredi dernier (19 mai 1876) sera une date dans ma vie. J’ai reçu votre volume[2] à 9 heures du soir et je ne l’ai plus quitté. Avant-hier et hier je n’ai pas eu un moment à moi, sans quoi je vous aurais écrit tout de suite, pour vous remercier du plaisir infini que vous m’avez fait.
Je ne me souviens d’aucune lecture pareille ! À l’inverse de cette dame qui trouvait que vos pages lui faisaient froid au cœur, je me suis délecté dans votre œuvre comme dans un bain d’air chaud et parfumé. Comme c’est bien ! comme c’est beau ! et comme c’est bon ! Il est possible que vous blessiez les catholiques et que