Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 7.djvu/379

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
373
DE GUSTAVE FLAUBERT.

Ne t’inquiète pas de la Correspondance de Balzac. Je la lirai quand je n’aurai rien de mieux à faire. Mme Lapierre en raffole. Elle ne parlait pas d’autre chose dimanche. J’attends sa visite demain ou après-demain et j’ai refusé de me re-asseoir à sa table hospitalière la semaine prochaine : 1o parce que ça me dérange et 2o les fiacres de la bonne ville de Rouen deviennent de plus en plus impossibles.

Ernest a-t-il vu M. Guéneau de Mussy ? Et l’illustre Bataille ? Quand il viendra (Ernest), préviens-moi ! Je n’aime pas les surprises.

Et la peinture ? Tu sais bien, loulou, que pour orner le grand panneau de l’escalier tu me dois un vénitien, quelque chose de royal et d’archicoloré. Fais ce sacrifice, et je te ferai remarquer que, moi, je t’écris des lettres longues, tandis que tu prends de grandes enveloppes et du petit papier. Adieu, pauvre chérie, je t’embrasse très fort.

Bon nègre.

1625. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, mercredi, 5 heures, 20 décembre 1876.]
Mon loulou,

Valère doit venir coucher à Croisset la veille du jour de l’an (de dimanche en huit), afin de nous souhaiter la bonne année, à minuit. Il m’a parlé de l’Ami Fritz, qui l’a attendri. Quant aux auteurs, je suis de ton avis : leur tempérament me déplaît, et ils m’ont toujours embêté avec leur