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DE GUSTAVE FLAUBERT.

gêner ; je ne vous en voudrai nullement, car, avant tout, je ne veux pas vous risquer dans une mauvaise affaire. J’irai ailleurs, voilà tout, mais je veux immédiatement savoir à quoi m’en tenir.

N. B. — Et laissez repousser votre barbe : vous êtes trop laid. Tout à vous.

Pour le moment : du Cantal.


1758. À ÉMILE ZOLA.
[Paris], jeudi [19 septembre 1878].
Mon cher Ami,

N’oubliez pas de m’apporter dimanche prochain :

1o Le rapport de Patin ;

2o Un livre sur les ouvriers, intitulé je crois « le sublime ».

3o Je ne sais plus quoi, que vous m’avez promis ;

4o Votre article sur l’Académie, car je ne l’ai pas trouvé dans la boîte moscovite. Vous avez dû l’emporter par mégarde.

J’ai reçu celui qui me concerne[1], et j’en suis attendri jusqu’aux moelles. J’ai quelque chose à vous dire sur la Russie et le succès que vous y obtenez. Cela m’est venu par une autre voie que celle de Tourgueneff.

Tout à vous.


  1. Gustave Flaubert, article d’Émile Zola paru dans La Réforme politique, littéraire du 15 septembre 1878.