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CORRESPONDANCE

Spurzheim a fait un livre spécial intitulé de l’Éducation. C’est ça qu’il me faudrait ! Que ne me faudrait-il pas !

J’attends même un couple de paons, pour étudier le coït de ces beaux volatiles.

Le père Cassagnac a rendu sa grande âme à Dieu. Qué malheur ! Va-t-on recommencer la scie du baron Taylor ? Espérons que non. Ils formaient dans ce temps-là une chouette phalange ! Buloz, Marc Fournier, Villemessant, Cassagnac. Reste Girardin… !

Et Lagier, qui va publier « ses confidences », comme Lamartine ! Allons. La France se relève !

Bécots de nourrice aux mioches, bonne santé à la mère, prospérités au papa, et tout à vous.

Quel est l’homme aimable caché sous le nom de Gustave Gœtschy ? Remerciez-le de ma part.


1945. À SA NIÈCE CAROLINE.
Vendredi, 5 heures, 6 février 1880.
Ma chère Fille,

[....] J’ai reçu tes deux volumes, Robin et Laprade.

Le père Grout m’a écrit ce matin qu’il mettait sa bibliothèque à ma disposition. Il a des livres pouvant me servir. Je lui ai écrit pour lui demander ses jours et heures.

Mon disciple viendra déjeuner à Croisset dimanche et restera jusqu’à mardi. Mais, dans l’après-midi de dimanche, je le lâcherai pour aller