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Un Agriculteur, en blouse.
Eh bien, vous êtes gentil pour l’agriculture !…
Rousselin.
Tout à l’heure je répondrai sur le chapitre de l’agriculture !
Il se verse un verre d’eau. — Silence.
Heurtelot, apparaissant en haut, au balcon.
Qu’est-ce que vous pensez des hannetons ?
Tous, riant.
Ah ! ah ! ah !
Le Président.
En peu de gravité, messieurs !
Le Garde champêtre.
Pas de désordre ! Au nom de la Loi, assis !
Marchais.
M. Rousselin, nous voudrions savoir votre idée sur les impôts.
Rousselin.
Les impôts, mon Dieu… certainement, sont pénibles… mais indispensables… C’est une pompe, — si je puis m’exprimer ainsi, — qui aspire du sein de la terre un élément fertilisateur pour le répandre sur le sol. Reste à savoir si les moyens répondent au but… et si, en exagérant… on n’arriverait pas quelquefois à tarir…
Le Président, se penchant vers lui.
Charmante comparaison !
Voinchet.
La propriété foncière est surchargée !