Ce bon Paul ! il n’a pas changé : prompt à s’enflammer toujours pour toutes les femmes et à donner dans toutes les illusions. C’est comme votre histoire du cabaret.
Ah ! ah ! ah !
Mais quand je vous dis que j’ai vu…
Bah ! vous aurez été la dupe de quelque hallucination ou d’un faiseur de tours ! Comme si l’on rencontrait dans les bouges de la banlieue des créatures célestes disparaissant à travers les murailles ! Vous avez beau soutenir qu’elle est belle comme une fée, et même qu’elle en portait le costume, les fées, mon cher, ne sortent plus de la Chaussée d’Antin ; et je compte, tout à l’heure, vous en faire voir une, qu’on appelle dans le monde madame Kloekher… et qui pour nous quelque indulgence.
Ah !
Mais oui ! on est posé. Moi, je m’amuse énormément.
Et le mari ?
Un ancien Auvergnat ! Il en a porté bien d’autres ! Un rustre, d’ailleurs, un avare.
Comment !… Mon père, au contraire, m’avait dit…