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à cinq ans, — deux amis : un bon Chinois et un mauvais Chinois. Or, le bon était si bon, qu’il confia au mauvais…
Kloekher, avec emportement.
Oh ! je ne me moque pas mal de vos histoires… !
Letourneux.
Elles sont vraies cependant ; j’en peux fournir les preuves.
Silence.
Kloekher, étonné.
Des preuves ?
Letourneux, bas, lui saisissant le bras, à l’oreille.
Dans mes mains, d’irrécusables, songez-y !…
Kloekher, bas.
Nous nous arrangerons… Taisez-vous !…
Il se tourne vers Paul, en éclatant de rire.
Eh bien, Letourneux, il y est tombé ! Il a cru que je n’avais pas de place pour lui !… Hé ! hé ! Imaginez-vous une histoire inventée à plaisir ! Ah ! ah ! Une chose un peu légère que je lui proposais ! Ah ! ah ! ce bon garçon !
Paul.
Comment ?
Kloekher.
Mais oui, pour vous éprouver, mon cher. Ah ! ah ! ah !…
D’un ton sérieux.
J’ai voulu voir, par là, le fond de votre nature. Maintenant je suis content de vous, jeune homme.