Page:Flaubert - Théâtre éd. Conard.djvu/210

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Au docteur Colombel.

Ah ! c’est fort aimable à vous, docteur Colombel, d’avoir abandonné vos malades.

Le docteur Colombel.

Ils recouvreraient la santé en vous voyant, belle dame : l’aspect de tant de fraîcheur, de grâces…

Un domestique vient parler bas à Mme Kloekher.
Madame Kloekher.

J’y vais !

Alfred, depuis le commencement de la scène, s’est rapproché d`elle.
Quand elle est arrivée au bas, à droite, elle salue Paul.

Je vous remercie. À tout à l’heure !

Alfred, à part.

J’ai fait une jolie affaire en l’introduisant ici. Soyons prudent et vif !

Il sort précipitamment derrière elle.

Scène VIII.

Les Précédents, moins Mme KLOEKHER et ALFRED.
Onésime, s’avance vers Paul en lui secouant les deux mains fortement.

Ah ! Quel plaisir !… on va donc se revoir ! Où loges-tu ? Je ne te quitte pas !

Paul.

Merci, vieux camarade… Et cette peinture, toujours enthousiaste d’elle, j’espère, et portant haut l’amour du grand art avec la haine du bourgeois ?