Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Le Roi des gnomes.
J’en suis sûr ! Patiente !
Jeanne.
Oh ! merci. Protège-moi toujours !
Les mères.
Allons, mes anges ! Voici l’heure où les enfants doivent s’amuser !
Les petits turcos et les petites Suissesses s’élancent du seuil des maisons en courant, se prennent par la main et dansent en rond autour du pot-au-feu en chantant quatre vers imités de la chanson des Spartiates :
Nos grands-pères étaient bêtes,
Nos pères l’ont été plus !
Nous le sommes davantage,
Nos enfants le seront encore bien plus.
Quelques-uns de leurs bonnets tombent dans leur danse,
et l’on voit leurs crânes extra-pointus.
et l’on voit leurs crânes extra-pointus.
Jeanne, les contemplant.
Ils sont jolis, ces enfants. Heureuses mères !
Une dame, à côté d’elle, sur une chaise.
Sans doute ! Vous êtes bien honnête, Mademoiselle, et le mien, quoique plus jeune, promet beaucoup !
Elle appelle.
Nourrice !…
Deuxième dame.
Et le mien aussi. — Nourrice !…
Troisième dame.
Et les deux miens donc ! — Nourrice !…
Alors paraît une légion de nourrices dandinant des poupons dans leurs bras.
Les mères s’empressent autour d’eux, pour les montrer.
Les mères s’empressent autour d’eux, pour les montrer.