Apportez-le, vite !… Là ! C’est bien ! Prenez, mon ami !
Paul est entouré, tenu par les pieds et par les mains. Jeanne lui tend une tasse de bouillon, qu’on vient de lui remettre et l’approche de ses lèvres.
Buvez-moi cela, lentement.
Je me moque pas mal de votre bouillon !
Sacrilège ! — Au cachot ! au cachot ! — Dans un cul de basse-fosse !
Oui ! battez-moi ! J’aime mieux vos injures que vos applaudissements et vos supplices que vos bienfaits ! Avec vos cœurs d’esclaves et vos têtes en pain de sucre, vos grotesques costumes, vos hideux ameublements, vos occupations abjectes et vos férocités d’anthropophages…
C’est du délire !
Ah ! que n’ai-je, pour vous exterminer, la foudre du ciel !
Il devient dangereux ! Un bâillon !…
Et à son domestique !…