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LE SEXE FAIBLE.
Amédée.
Mais ne dirait-on pas à vous entendre que je suis un véritable octogénaire… 49 ans !
Madame de Mérilhac.
Cinquante.
Amédée.
49, ma tante.
Madame de Mérilhac.
50, mon neveu.
Amédée.
Et quand même, on se sent bien, je suppose ! Six mois de gymnastique et d’hydrothérapie, un peu d’équitation, plus de sommeil, et je vous garantis, moi, Amédée Peyronneau, de 50 ans, que je serais encore homme à épouser, haut la main, qui bon me semble.
Paul, a part.
Il se noie !
Madame de Mérilhac.
Pourvu que ce ne soit pas une fille de 20 ans, comme j’avais la sottise de vous le proposer.
Amédée.
Pourquoi donc ? en connaissez-vous de plus jeunes, ma tante ?
Madame de Mérilhac.
Vous n’avez pas la prétention, j’imagine, de descendre jusqu’à l’âge, par exemple, de Mlle Thérèse de Grémonville ?
Paul.
Elle est pourtant fort bien.