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THÉÂTRE.

Paul, la regardant s’éloigner.

C’est qu’elle n’est pas mal, pour une servante ; j’avais une envie de la complimenter sur sa main.



Scène IX

PAUL, Mme de GRÉMONVILLE, THÉRÈSE, VALENTINE.
Madame de Grémonville.

Ah ! une jolie journée ! c’est comme un fait exprès, une conjuration ! D’abord, chez Mme de Mérilhac, personne ! elle était sortie, ou bien elle se cachait, n’importe !… et l’huissier du ministre, car j’ai tenu à le voir, ce monsieur-là, s’est mis le dos contre les deux battants pour m’empêcher… et on ne sait pas ce qui s’y passait, chez votre ministre.

Paul.

Ce n’est pas le mien, malheureusement.

Madame de Grémonville.

Ni le mien, je vous assure.

Thérèse.

Moi, d’abord, je n’ai jamais pu le sentir.

Madame de Grémonville.

La couturière, non plus, n’était pas chez elle, ni la veuve Lehérissé où j’allais pour prendre des renseignements, ni le vicaire que je voulais… Au moins quand on n’est pas chez soi, on devrait le dire ! (Apercevant la malle et le nécessaire de voyage.) Tiens ! pourquoi cela ?