Oh ! il faut la voir, seule avec moi, à de certains moments.
Le voilà ! prenez-le. (Figure étonnée du général.) Votre bouillon !
Ah ! ah ! véritablement, je suis touché… Eh bien, ma foi, puisque vous le voulez… (Après avoir bu une gorgée, à Victoire.) C’est vous qui le faites ?
Non, mon général, mais je sais en faire.
Si c’est comme celui-là, vous êtes un cordon bleu. (Remettant la tasse sur le plateau.) Merci, Mademoiselle. (Pendant que Victoire s’éloigne.) Une jolie tournure, votre femme de chambre !… quelque chose de… fin ! et son consommé avait un bouquet !…
Ici, vous en prendrez tous les jours de pareils… Chez vous, au moins, avez-vous tout ce qu’il vous faut ? et peut-on se permettre d’aller faire une revue ?
Non, je n’ai besoin de rien, mais quand je considère votre intérieur, je pense que j’ai gâché mon existence, et je t’envie, mon garçon !… Enfin, je ne suis plus jeune ! Soyons sage !… Adieu, chère belle nièce. (Bas, à Paul) Tu es un sot, toi, je te répète qu’elle est charmante ; embrasse-la. (Haut.) Au revoir, mes enfants ! Bonne santé !