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n bon mari, sa femme et deux
jolis enfants,
Coulaient en paix leurs jours dans
le simple ermitage
Où, paisibles comme eux, vécurent leurs parents.
Ces époux, partageant les doux soins du ménage,
Cultivaient leur jardin, recueillaient leurs moissons ;
Et le soir, dans l’été, soupant sous le feuillage,
Dans l’hiver devant leurs tisons,
Ils prêchaient à leurs fils la vertu, la sagesse,
Leur parlaient du bonheur qu’ils procurent toujours ;
Le père par un conte égayait ses discours,
La mère par une caresse.
L’aîné de ces enfants, né grave, studieux,