croupe, la voix de l’âne ; le cheval hennit, l’âne brait, et le mulet brait comme l’âne, etc.
Le métis du chien et du chacal tient donc plus du chacal que du chien : il a les oreilles droites, la queue pendante, il n’aboie pas, il est sauvage ; il est plus chacal que chien.
Voilà pour le premier produit de l’union croisée du chien avec le chacal. Je continue à unir, de génération en génération, les produits successifs avec l’une des deux tiges primitives, avec celle du chien, par exemple.
Le métis de seconde génération n’aboie pas encore, mais il a déjà les oreilles pendantes par le bout ; il est moins sauvage.
Le métis de troisième génération aboie ; il a les oreilles pendantes, la queue relevée ; il n’est plus sauvage.
Le métis de quatrième génération est tout à fait chien.
Quatre générations ont donc suffi pour ramener l’un des deux types primitifs, le type chien ; et quatre générations suffisent de même pour ramener l’autre type, le type chacal.
Ainsi donc, ou les métis, nés de l’union de