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NOTES.

désigne Messine ou Palerme, ou telle autre ville considérable de cette île.

Voici les médailles qui ne laissent aucune incertitude à cet égard :

Médaille arabe d’argent, frappée à Palerme en 230 de l’hégire, ou 844 de J. C.

Médaille de Roger II, frappée à Messine en 545 de l’hégire, ou 1150 de J. C.

Médaille de Guillaume II, frappée à Messine.

Quelques-unes des monnaies frappées sous les princes normands offrent une singularité qui mérite d’être remarquée. Les légendes sont le plus souvent moitié arabes et moitié grecques ou latines ; et parmi ces médailles, les unes portent les signes du christianisme, et d’autres, ceux de la religion musulmane : il en est même qui réunissent à-la-fois les symboles de l’une et de l’autre religion. Cette singularité était un effet de la politique des princes siciliens, qui voulaient ménager les musulmans de leurs états, et qui pensaient les attacher à leurs intérêts par cette concession tolérante et certainement suggérée par l’esprit commercial.


(22). Page 125. On lit encore, sur la plinthe supérieure à la précension, l’inscription suivante :

ΒΑΣΙΛΙΣΣΑΣ ΦΙΛΙΣΤΙΔΩΣ.
DE LA REINE PHILISTIS.